Laboureur / Manouvrier / Journalier
Un laboureur est une personne qui laboure la terre, sans notion de statut. Sous l’Ancien Régime et jusqu'au XIXe siècle, « laboureur » désignait un statut, celui du paysan qui possédait la terre qu'il cultivait et au moins un attelage, cheval ou paire de bœufs, et charrue.
Le paysan ménager (féminin ménagère) de ses biens est un propriétaire moyen produisant de quoi vivre pour lui et sa famille mais moins riche que le paysan laboureur, et possédant entre cinq et quarante hectares, éventuellement une paire de bœufs. Il y en a deux ou trois par village. Il ne vendait sur les marchés que la plus faible partie de sa récolte.
Le terme change de signification selon la province. Dans le Nord, le ménager est un petit propriétaire entre le manouvrier et le laboureur. En se rapprochant du Midi le terme gagne en opulence.
Les plus pauvres, parmi la population rurale active, sont ceux qui louent, au jour le jour, leurs services, leurs forces et ne disposent que de leurs bras, leurs mains. On les désigne donc comme des « journaliers », des « brassiers », des « manouvriers », etc. Ces métiers représentaient une part importante de la population et vivaient parfois, en absence de soutien familial ou de maison de solidarité, à la frange de la mendicité. En zone rurale, ils subsistaient grâce aux travaux agricoles d'appoint chez les laboureurs ou marchands fermiers mais grâce aussi à la filature de la laine, à l'artisanat ou au transport. Ils servaient encore de main-d'œuvre d'appoint dans le bâtiment, aidaient les bûcherons, fabriquaient des fagots, etc. Les femmes faisaient des lessives ou prenaient des enfants en nourrice.
Au sein des Archives Familiales JD, ces métiers représentent près de 71% des métiers recensés, ce qui en fait de très loin, la catégorie de métier la plus représentée, toutes familles confondues.
Source : Wikipédia
Métiers de l'artisanat
Un charpentier est une personne exerçant sous le statut d'ouvrier ou d'artisan, spécialiste de la charpente. Jusqu'à la révolution industrielle son métier s'exerce exclusivement avec du bois. Avec le développement de la sidérurgie sur d'autres matériaux, comme les métaux, on parle alors de charpente métallique et de charpentier en fer. Il est chargé lors des constructions ou lors de rénovations, de la construction (taille) et mise en place (levage) ou de l'entretien des charpentes définitives. Il peut travailler sur les églises, les monuments historiques, les ponts, les bâtiments industriels ou le logement individuel. Il réalise également les plafonds à la française, les coffrages pour les maçons ou les maisons en bois.
Par analogie avec une charpente retournée, la construction navale emploie le charpentier de marine pour la construction des ossatures de navires.
A contrario le menuisier, lui, fabrique et pose des objets meubles (mobiles et de plus petite taille) comme les fenêtres, les portes.
Le ferronnier est un professionnel du bâtiment, artisan ou ouvrier, qui réalise des éléments architecturaux en fer forgé, appelés ferronneries : mobilier, grilles, garde-corps, rampes d'escalier, charnières et serrures de portes, etc.
Au sens premier le cordonnier est l'artisan qui fabrique des souliers, bottes, mules et pantoufles, en cuir, surtout en peau de cochon. Ceux qui les réparaient étaient appelés « Raccommodeurs de souliers » ou « Savetie » ou encore « Cordonniers » en vieux français. La fabrication industrielle des chaussures au xxe siècle entraîne la disparition du savetier au profit du cordonnier qui s'est spécialisé dans la réparation.
Le bourrelier travaille la bourre et le cuir afin de réaliser des pièces d'attelage pour le travail des chevaux. Ce terme maintenant peu utilisé différenciait le bourrelier, travaillant à la campagne (attelage de travail, bât) du sellier, travaillant à la ville (voitures hippomobiles, selles, etc.). Le bourrelier était présent dans tous les villages et travaillait aussi bien le cuir que la laine et les grosses toiles. Il fabriquait et réparait tout le matériel comme les licols, les harnais, les capotes, les bâches, les tabliers et les besaces des éleveurs et utilisateurs de bovins et d'équidés qui étaient les moyens de locomotion et de travail de la terre. Il pouvait aussi fabriquer des matelas et autres accessoires.
Au sein des Archives Familiales JD, ces métiers représentent près de 24% des métiers recensés, ce qui en fait la 2e catégorie de métier la plus représentée, toutes familles confondues.
Source : Wikipédia
Cheminot
Un cheminot, au féminin cheminote, est une personne employée dans les chemins de fer. En français oral, le mot « cheminot » a d'abord été utilisé pour désigner un ouvrier parcourant les chemins pour trouver du travail, un vagabond, un mendiant errant dans les campagnes, et s'orthographiait parfois « chemineau ». Il a ensuite été utilisé pour désigner les employés des compagnies de chemins de fer puisqu'en se déplaçant le long des voies, ils cheminaient.
Un garde-barrière est un agent des chemins de fer chargé de garder les barrières d'un passage à niveau. La garde des barrières était en général assurée par un couple, le jour par la femme et la nuit par le mari. Ils résidaient sur place dans une maisonnette. Le travail consistait, avant l’arrivée des trains, à fermer les barrières lorsqu’elles étaient normalement ouvertes ou, au contraire, à les ouvrir lorsqu’elles étaient normalement fermées. Le garde-barrière était équipé d’une corne pour annoncer l’arrivée d’un train et d’un drapeau rouge pour signaler un danger. Il devait aller à la rencontre du train annoncé et agiter son drapeau rouge lors d’une avarie sur une voiture précédente ou lors de la chute d’un chargement sur la voie.
Familles concernées : LHOSPITALIER, MAHOUDO
Sources : Wikipédia ; Généalogie Augé